lundi 31 août 2009

C'est la rentrée !



Vacances sans machine à coudre, sans terre et sans tour, sans écrans de sérigraphie. Mais alors, qu’est-ce que j’ai bien pu faire ?
Réfléchi et dessiné pour la prochaine collection. Pris des tas de photos. Ramassé des coquillages et des cailloux (j’essaye d’arrêter mais je n’y arrive pas). Cueilli des framboises du Jura et des mûres du Morvan et fait 40 pots de confitures en espérant que ça suffira jusqu’à la prochaine récolte. Décalqué un patron de manteau adorable dans un livre japonais, ce qui m’a pris une journée à faire plus deux pour m’en remettre et trois boîtes de Doliprane (oui, je dois quand même avouer que j’avais mélangé les planches de patrons de 2 livres différents, histoire de corser le truc, déjà ch… à mourir). 
Et puis quand même, en dernière semaine, récupéré enfin une machine à coudre et fait des petites bestioles à suspendre. Deux séries pour l’instant : des poissons et des créatures non identifiées. Je suis partie d’un très vieux patron dans un très vieux 100 idées et j’ai accommodé à la sauce 3 escarbeilles. 
Grosse toile écrue et organza de coton, boutons en nacre pour les yeux, attache en soutache gris-vert.

vendredi 31 juillet 2009

Bonnes vacances !


3 escarbeilles ferme pour quelques semaines. La rentrée sera chargée, avec la préparation des portes ouvertes d’octobre et un projet qu’il faut que je concrétise, d’ouvrir une fois par mois mon atelier avec un(e) invité(e) différent(e) à chaque fois. Tout ça va mûrir doucement pendant ces vacances !

jeudi 30 juillet 2009

Mes gris



C’était devenue une légère obsession : je voulais du gris ! Pas n’importe lequel, un gris-joli, un petit peu bleu, un petit peu vert, bref un mélange impossible ! Et puis, dans l’idée de faire un mauve-grisé, j’ai mélangé du brun chocolat et du bleu nuit et j’ai obtenu un bleu-gris merveilleux. Bon, évidemment, comme d’habitude je n’avais pas vraiment noté les proportions donc quand j’ai voulu recommencer la même formule, j’ai obtenu une couleur encore différente (mais très jolie quand même). Et puis, pour continuer l’expérience (par pure radinerie, en vrai), une fois le bain terminé, au lieu de le jeter, j’ai fait réchauffer le mélange et j’ai mis dedans une nappe ancienne un peu jaunie que j’avais trouvée au Radeau. Et là, génial, j’ai obtenu la même couleur mais deux tons en dessous, c’est bôôôôôô !
Alors pour la recette de la formule magique du gris-qui-tue, ça reste un peu empirique au niveau des proportions mais dedans il y a :
- du brun chocolat (Dylon of course)
- du bleu nuit 
- un chouïa de jaune

vendredi 24 juillet 2009

Dernières céramiques


Les dernières sorties de four avant la coupure des vacances d’été.
Comme très souvent, ce n'est pas vraiment le résultat que j'attendais, même si finalement je ne les trouve pas mal. Mais je vais améliorer la forme et les refaire en terre blanche.
Trois pichets en faïence rouge, base tournée puis montage aux colombins. Engobe poncée, crayon céramique, émail partiel brillant sur réserves à la cire.
Hauteur : de 11 à 22 cm environ

Enfin terminés !




Plus de 6 mois qu’ils gisaient au fond d’un tiroir… J’ai enfin terminé la corvée du montage, et voilà finis 16 pendentifs, prêts pour la prochaine vente (octobre).
Motifs maquereaux et tatous sur les pendentifs-galets.
Motif ciel, arbre ou manuscrit sur les pendentifs-fleurs.
Porcelaine modelée à la main. Montage sur anneaux argentés et câble coton ciré noir ou câble argenté 42 cm.

lundi 13 juillet 2009

Le raku et moi


Dimanche dernier, c’était Raku-party toute la journée aux Murs-à-Pêches, comme tous les ans depuis… 5 ans je crois. Et, comme chaque fois, en rapportant à la maison ma pièce cuite et enfumée, je me demande à qui je vais bien pouvoir l’offrir. Et bien oui, il faut bien avouer que, en fait, je n’aime pas le raku. Quand j’ai commencé la céramique, j’ai adoré ces pièces qui ne ressemblaient à rien de ce que je connaissais de la terre : ça faisait bois, ça faisait métal, ça faisait charbon, et puis ces pièces si graphiques, blanches, craquelées, avec juste une petite tache rouge, un petit bout de bois tordu en guise de bouton de couvercle, mmmmmmmmmm… je trouvais ça magnifique ! Et puis, d’année en année, à force de voir des expos, d’apprendre à connaître de nouveaux artistes et des techniques différentes, et surtout à voir jusqu’à l’indigestion les mêmes pièces épurées avec juste-la-petite-tache-rouge-pour-faire-graphique et le même petit bout de bois tordu, ça a été le rejet total. Malgré tout, chaque année je continue avec bonheur de participer à cette journée, parce que ce qui continue d’être magique, c’est cette cuisson si particulière, la surprise toujours au bout, de découvrir sa pièce après l’enfumage et l’arrosage. Et puis, par dessus tout, une journée au soleil dans un endroit bucolique et charmant, en bonne compagnie, donc malgré tout, le raku, finalement, j’adore !

Pot à crayons en raku nu pour l’extérieur, finition cirée. Quatre trous pour y passer deux branches qui servent de séparations intérieures.

samedi 11 juillet 2009

Grès noir


Pichet et pot en grès noir. Le pichet est monté au colombin et le pot est tourné. Finition cirée à l’extérieur, émail vert à l’intérieur.